Le vélo électrique : grand démarrage en 2018 ?

 

Face à l’engouement de l’itinérance à assistance électrique, les territoires sont de plus en plus nombreux aujourd’hui à s’orienter vers la mobilité dite "douce". Acteurs privés (hébergeurs, camping, centres de vacances) et publics (collectivités, offices de tourisme...) développent aujourd’hui leurs offres en proposant ce nouveau mode de transport : les Vélos à Assistance Electrique (VAE). Ce mode de déplacement électrique va de paire avec une recharge solaire 100 % propre, 100 % autonome pour une utilisation plus écologique et responsable des VAE mis à disposition.

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En 2018, Velib devient Velib' Métropole, avec un élargissement de l'offre aux vélos électriques

Le véritable démarrage du vélo électrique en France pourrait être pour 2018. Dans les grandes villes, il s'agit d'une alternative attractive par rapport aux modes de transport bondés et aux embouteillages. Le prix de ces équipements a été le principal frein à leur développement jusqu'à présent. Mais l'Etat Français a instauré en 2017 une aide de 200 euros pour l’achat d’un vélo à assistance électrique neuf et d'autres équipements proches comme la trottinette électrique ou le gyropode, toutefois soumise à certaines conditions. Il existe d'autres aides, non cumulables, de la part des collectivités territoriales, de montant souvent plus élevé. Par exemple, la ville de Paris propose jusqu’à 33 % du prix d’achat TTC, dans la limite de 400 €. D'autres villes comme Lille ou Bordeaux limitent l'aide maximale à 300 euros.

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Même avec les aides, l'achat d'un vélo électrique reste onéreux (prix extraits de la page https://www.bikester.fr/bonus-velo-electrique.html)

Les atouts et limites des vélos électriques

Par rapport aux vélos classiques, le vélo électrique permet une circulation aisée et sans effort. L'utilisateur a le choix de pédaler ou non, ce qui lui permet de régler le niveau d'effort souhaité. En zone rurale, le vélo électrique est un moyen de déplacement pratique, plus agréable que l'auto lorsque le temps le permet. En ville, l'intérêt est nettement moindre, car les risques d'accident sont élevés et le niveau de pollution souvent incompatible avec une activité sportive à l'extérieur. Quand au pseudo aspect écologique du vélo électrique, c'est une prouesse marketing remarquable de story telling de la part des lobbies de l'électricité. En effet, la production d'électricité en France est centralisée, avec des pertes colossales pour l'acheminer vers les utilisateurs finaux, et très majoritairement d'origine nucléaire, ce qui est tout sauf écologique.

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